Le syndrome Eowyn

Avant...
Quand j'ai commencé à ne plus ranger ma machine à coudre parce-que-de-toute-façon-je-couds-tous-les-jours, c'était l'époque où hobbits, nains et elfes peuplaient (pour la première fois ! Vivement décembre !) nos écrans de ciné. Mes premiers projets ont donc été fortement marqué par le "syndrome fantaselfe" : une cape d'elfe, une robe d'Eowyn... J'ai retaillé sauvagement la cape l'an dernier, la semaine dernière j'ai fait un sort à mon pseudo-surcot médiévaloïde.
A droite, la première mouture : finitions au biais moche, coupe de traviole... Et elle était un peu étroite aux fesses aussi. Pas très pratique pour s'asseoir sur un coin de caillou en forêt (oui, l'hiver il m'arrive de courir les bois en mode "fantaselfe", c'est ça ou tenue de ski...)
Fort heureusement, j'avais gardé les (maigres) chutes ! En pièçant un peu, il y avait assez dans les découpes des emmanchures pour rajouter des godets sur les côtés. J'ai enlevé le biais, le laçage latéral foireux, raccourci les bretelles, retaillé l'encolure. Comme je voulais garder le côté réversible de la chose (les deux faces ont des couleurs différentes, l'est marrante cette laine), j'ai fait une couture plate : on pose les pièces l'une à côté de l'autre en les faisant se chevaucher légèrement, envers sur endroit, et on fait un point zigzag à cheval sur chacun des deux bords de coupes. Avec un peu de vapeur et de repassage, la double épaisseur et les points disparaissent dans mon tissu.
Et après !
Et voilà, une nouvelle jeunesse pour mon surcot "fantaselfe" !

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